Manoir de Carteret
Ce manoir est cher au cœur des fervents de Barbey d’Aurevilly. L’écrivain, enfant, y est venu en vacances chez les Lefebvre d’Anneville (Hyacinthe Robert Lefebvre d’Anneville, [1741-1826], fut le dernier seigneur de Carteret et Maire de la commune sous l’Empire). Barbey a situé dans ce manoir la deuxième partie de son roman « Une vielle maîtresse ».
Ce manoir est une construction de la première moitié du XVIIIème siècle à l’emplacement d’un manoir plus ancien remontant au moins au XVIème siècle, dont il reste une porte à linteau en accolade et un escalier à vis intérieur. Le constructeur de l’actuel manoir est probablement Robert Henri Le Rossignol, lieutenant général au bailliage de Saint-Sauveur-le-Vicomte, maître des Eaux et Forêts de Bricquebec, qui avait acheté la terre de Carteret en 1718.